C'est avec un groupe venu d'un pays voisin de celui du Père Noël (soit disant qu'il habite en Finlande mais je n'y crois plus), en l'occurrence la Suède, que je vous souhaite un joyeux moment de consumérisme débridé. Qu'avez-vous eu comme cadeau avant qu'on ne vous oublie jusqu'au 24 décembre 2015 ? Plein de choses inutiles à revendre sur e-bay, j'espère. Pour ma part, rien. Mais l'année a été néanmoins pleine de joies simples ce qui suffit à me contenter. Ainsi, en ce 26 décembre, et en attendant mes bonnes résolutions et les vœux sincères de ceux qui m'ont oublié en 2014, voici The Garlands, une formation qui n'a décidément rien à envier à Talulah Gosh ou aux Shop Assistants.
PS : pour l'occasion, j'ai donc préféré leur "You never notice me" à leur "Christmas song".
Première moitié des années 1990 : c'était l'époque de la pop dite "ligne claire" à la française : William Pears, les Freluquets, les Objets, Chelsea... The Yachines, groupe fondé par Olivier Brion à Charleville-Mézières sur les cendres de Dorian Gray, fut sans doute, même si on a tendance à l'oublier, l'un si ce n'est le meilleur représentant du genre. Avec leur nom emprunté au plus grand gardien de but de football de tous les temps, The Yachines ont égrené leurs mélodies soignées sur deux albums sortis sur Pop Life United : "My love is a star" en 1994 et "Fancy Kane" en 1996. Depuis, Olivier Brion a refait surface épisodiquement sous son propre nom ou par le biais de différents projets : Discover et plus récemment Ohio.
Des gens se permettent de juger hâtivement. Des gens sont plein de préjugés. Des gens brassent beaucoup de vent et agissent peu. Des gens critiquent. Des gens sont dans le paraître. Des gens pensent que Northern Portrait n'est qu'un mauvais ersatz des Smiths. Des gens estiment que Stefan Larsen chante comme Morrissey. L'enfer, c'est ces gens. Et ces gens ont tort. Pour ma part, gens de bien, je vous souhaite un "happy nice day".
En cette époque de réseaux sociaux, les anniversaires se résument parfois à des messages laconiques sur Facebook. Pour le mien cette année, outre de nombreux messages sur ledit réseau social, j'ai eu l'immense bonheur de recevoir l'interview de Gavin Priest.
Gavin est le chanteur-guitariste des sublimes Proctors. Il organise aussi le week-end prochain le premier Birmingham Popfest. L'occasion donc d'évoquer son groupe et ce festival.
- Peux-tu te présenter pour tous ceux qui ne te connaissent pas ?
Je suis Gavin du groupe pop à guitares The Proctors. Nous faisons une pop mélancolique avec des guitares à la fois jangly et fuzzy... Bon, je suis nul pour ce qui est de me décrire ! Tu peux peut-être compléter cette description Fabien ! - Quel a été ton premier contact avec la musique ? Qu'est-ce qui t'a amené à en jouer ?
Comme beaucoup de gens, c'est grâce à la radio. Quand j'étais enfant, j'adorais quand ils passaient à la radio "Wuthering heights" de Kate Bush ou "Bright eyes" d'Art Garfunkel. J'aimais aussi beaucoup le thème musical d'un programme télé appelé "White horses". Voilà comment a commencé ma liaison amoureuse avec la musique pop mélancolique ! Un peu plus tard, à l'école, je suis devenu un Mod, ou une sorte de croisement entre un Mod et un Rudeboy. Je portais un blouson Harrington avec des patches des Dexy's, des Specials, des Jam cousus dessus. J'étais sous l'influence des amis de mes grands frères qui m'ont aussi fait découvrir Joy Division et les Smiths. Ma grande soeur avait une guitare acoustique dont elle se servait pour jouer à l'église. J'ai découvert que les accords de "Kumbaya" étaient les mêmes que ceux de "Pretty vacant" des Sex Pistols... et voilà comment toute cette histoire a débuté ! Je me rappelle aussi de mes soeurs et moi en train de danser devant un miroir sur la compilation "Now that's what I call music" pendant que nos toasts étaient en train de brûler... Ensuite, j'ai été attiré par des trucs comme "Tunnel of love" des Fun Boy Three ou "Sign of the times" des Belle Stars plutôt que par des groupes comme les Men At Work... Puis, est venu mon amour pour l'indie pop ! Etrangement, alors que je découvrais des disques comme "Snowball" des Field Mice, les premiers House Of Love et Primal Scream, j'étais toujours obsédé par le fait de collectionner des disques des débuts du punk et de la new wave. Mais tout est devenu évident pour moi lorsque j'ai vu les Wedding Present reprendre "Don't dictate" de Penetration à l'Hummingbird, à Birmingham.
- Pour les plus jeunes qui ne connaîtraient pas encore ton groupe, peux-tu nous rappeler l'histoire des Proctors ? Eh bien, j'ai créé The Proctors en 1993. C'était au départ un projet pour enregistrer quelques chansons avec mon ami d'enfance Adrian à la batterie et ma soeur Christina au chant. Auparavant, nous avions joué dans les Cudgels avec lesquels on a sorti plusieurs flexi-disques et un 45 tours sur le label américain Sunday Records, basé dans l'Illinois. Les Proctors à cette époque, et jusqu'en 1996, ont sorti deux 45 tours et un album sur Sunday Records. Avec Adrian, nous allions alors voir beaucoup de concerts de groupes comme les Soup Dragons, les Brilliant Corners, les Bodines, les Wedding Present et beaucoup d'autres qui ont eu une énorme influence sur nous !
- Qui compose les chansons ? De quoi parlent-elles ?
Généralement, c'est moi. Au début, Christina écrivait quelques paroles. Et sur notre dernier album, Margaret, notre chanteuse actuelle a composé quelques mélodies. Habituellement, tout commence avec une guitare acoustique et la construction des morceaux part de là. Nos chansons parlent essentiellement d'amour, de relations amoureuses, de la mort, du temps qui passe et de l'espace. Nos premiers disques, dans les années 90, devaient être enregistrés dans un temps limité en studio. On arrivait avec quelques mélodies qu'Adrian entendait et jouait souvent pour la première fois. Rien n'était vraiment préparé à l'avance. C'est comme ça que sont sortis nos premiers disques sur Sunday Records.
- Es-tu content de votre dernier album, "Everlasting light", sorti sur Shelflife ?
Globalement oui. On aurait pu faire, par-ci, par-là, les choses différement mais c'est toujours ce que tout le monde se dit, n'est-ce pas ? Je me dis que si je ne chantais pas dessus, je pourrais prendre du plaisir à l'écouter ! Je trouve ça déplaisant d'entendre sa propre voix ! Et puis ça a été vraiment super de pouvoir enregistrer avec Ian Catt, le producteur de Saint Etienne et des Field Mice, et avec Terry Bickers, de House Of Love, qui est l'un de mes guitaristes préférés. On a passé un excellent week-end. Il est resté avec nous et c'était vraiment un moment fantastique !
- Il y a deux ans, vous avez joué en France. Comment était-ce ? As-tu quelques bons souvenirs à nous raconter ?
Nous avons joué à Limoges et c'était réellement fantastique ! Quel festival ! Les gens étaient détendus et amicaux. On a été rejoints sur scène par des membres des Garlands, un autre groupe de Shelflife, et le concert s'est vraiment bien passé. C'était aussi super de pouvoir rencontrer Michael qui a fait partie d'un de mes groupes favoris, les Field Mice. Je crois que l'on a passé pas loin de six heures à parler de musique. L'année dernière, nous avons aussi été invités à jouer à Paris, pour une soirée "Another Sunny Night" avec les 14 Iced Bears. Après le concert, nous sommes sortis pour prendre "quelques" verres avec les organisateurs et les membres de l'autre groupe. Et ça s'est prolongé de manière très fun jusqu'au moment du petit déjeuner !
- Quels sont tes groupes favoris du moment ?
Eh bien, je me rappelle avoir pogoté de manière incontrôlable sur les Brilliant Corners lorsqu'ils ont joué au festival "Scared to get happy", l'année dernière à Londres. J'ai payé tous ces efforts le lendemain ! En fait, j'ai bien peur d'être resté scotché dans le passé en me contentant des groupes pop de la fin des années 80. Mais sinon, j'aime vraiment beaucoup le dernier album de Violens et aussi les Burning Hearts. Et bien sûr, tous les groupes qui vont jouer au Birmingham Popfest !
- Justement, tu organises le Birmingham Popfest ce week-end. Peux-tu m'en parler un peu ? Comptes-tu renouveler l'expérience ?
Oui bien sûr ! Organiser un Popfest était une idée un peu folle qui a échappé à tout contrôle ! Mais je suis vraiment impatient d'y être ! Bon, nous n'avons pas pu avoir tous les groupes que nous voulions. Nous espérons donc pouvoir rectifier la situation en organisant un autre festival l'an prochain. Et pour tout savoir au sujet de ce Popfest, voici l'adresse du site : http://birminghampopfest.wordpress.com
- Quels sont les projets pour les Proctors ?
Nous avons joué à Hambourg le 4 avril et le 5 avril à Berlin. Nous avons d'autres concerts prévus le 9 mai à Rome, le 10 mai à Milan, le 16 mai à Copenhague et au festival "Going up the country" le 7 juin. Ce concert pourrait bien être le dernier jusqu'à nouvel ordre car j'ai vraiment envie de me concentrer sur le groupe en tant que projet discographique. Sinon, nous allons aussi sortir un nouvel EP en mai sur Dufflecoat Records.
Emily Bennett, que l'on retrouve également dans Tender Trap, emmène à la guitare et au chant Betty and the Werewolves. Le quatuor anglais (Londres/Cambridge), qui comprend aussi Laura Mc Mahon (chant et basse), Helen Short (guitare et clavier) et Doug Mc Farlane (batterie) s'est formé en 2007. "Should I go to Glasgow ?" est extraite de leur album "Teatime favourites" sorti sur Damage Goods.
Comet Gain fait partie de ces groupes qui sont, et cela n'engage que moi, capables du meilleur comme du pire. A ce titre, je ne les aime vraiment, mais alors vraiment, pas quand à mes yeux ils sont dans le pire. Logique. Mais, a contrario, je les aime vraiment, mais alors vraiment, beaucoup quand, toujours selon mon appréciation qui est forcément subjective, ils sont dans le meilleur. Logique aussi. Ainsi, durant l'été 1996, j'étais "d'humeur Comet Gain" parce qu'ils étaient à l'époque inspirés et cette chanson a tourné, tourné, tourné et encore tourné sur ma platine vinyle !
"Say yes ! (to international socialism)" est extraite du 45 tours éponyme sorti par le label anglais Wiiija.
Rocketship est d'ores et déjà l'un des groupes les plus attendus du prochain New York Popfest. Formé à Sacramento en 1993 autour de son chanteur-guitariste Dustin Reske, le groupe californien qui a notamment fait les beaux jours de Slumberland Records et de Bus Stop Label était silencieux depuis 2006.
Du 29 mai au 1er juin, aura lieu le New York City Popfest. Un peu loin d'ici, malheureusement, mais l'affiche est encore une fois incroyable ! Outre The Arctic Flow, Bart and Friends, The Besties, Colour Me Wednesday, The Flatmates, The Garlands, The Haywains, The Hidden Cameras, The Zebras (j'en salive rien que de taper les noms sur le clavier !)... trois groupes mythiques, et pas des moindres, font, après des années de silence, un retour qui sera sûrement fracassant : Dressy Bessy, My Favorite et Rocketship ! Rien que ça !
Milknaut vient de Vigo, belle ville de la province de Galice en Espagne. Le duo se compose de Bruno Murmura (composition des morceaux, chant, arrangements, claviers) et de Iago Reigosa (basse, guitare, clavier). Bruno prête aussi main forte quand le besoin s'en fait ressentir à When Nalda Became Punk. Bruno est aussi un mec génial. Mais ce n'est pas pour cela que Milknaut est la chanson du jour par ici.
A l'époque où la scène indie pop française était florissante, c'est à dire dans les années 1990, il y avait à Montauban, chef-lieu du Tarn-et-Garonne, ville où l'on rencontre aussi bien des cagoles ("filles au comportement plutôt vulgaire et souvent vêtues ou maquillées de manière outrancière attirées par les vêtements aux couleurs criardes", selon la définition de Wiktionnaire), des cancarottes (mâles des cagoles) que des poètes-harmonicistes et où l'on vous parle avec l'accent qui chante, une bande de joyeux drilles qui a fait les beaux jours de cette même scène. Caitlin (groupe de surdoués de la mélodie), Plastic Pancake Records (label de qualité) et Poissons Solubles (dont il est ici question)... ces quelques noms parleront aux plus anciens et aux plus érudits des indie popophiles. Mais revenons à nos Poissons Solubles. La formation n'a malheureusement laissé que peu de traces : un 45 tours "Here comes the summer" (sur Plastic Pancake Records) et un split 45 tours avec les Snowbirds sur le label anglais Bring-on-Bull Records dont est extraite l'excellentissime "Can't we start again ?".
Anorak City était il y a de cela bien longtemps (à l'échelle de la vie de la terre pas grand chose, pour ainsi dire rien) un fanzine. Sur du papier. Epoque préhistorique (à l'échelle humaine). A cette époque pas si reculée donc, les Pains of Being Pure at Heart avaient accordé leur toute première interview à Anorak City. Depuis, de l'eau (pas beaucoup à l'échelle d'une vie) a coulé sous les ponts. Tant sous le pont saint-Martial, tout près du QG d'Anorak City, que sous celui de Brooklyn, à quelques encablures du QG des Pains of Being Pure at Heart. De là-bas, est arrivée une bonne nouvelle : le groupe new-yorkais est de retour avec un nouveau disque à sortir le 22 avril prochain. Vivement le printemps 2014 (à l'échelle du calendrier grégorien) !
C'est pile-poil dans deux semaines et l'ami Fanou alias Skittle Alley sera en concert, à partir de 19h, au bar Le Petit
Jourdan alias Le P'tit J, 39, rue du Pont Saint-Etienne à Limoges. A
l'issue du concert, on pourra danser sur le set de l'Anorak Team DJ's !
Et c'est gratuit !
Derrière le nom de Dylan Mondegreen se cache un seul homme : le Norvégien Børge Sildnes, orfèvre pop et mélodiste de génie. Ses chansons, comme celles de ses compatriotes Sondre Lerche et Kings of Convenience, s'inscrivent dans le plus pur style de la pop scandinave : ligne claire, romantisme et mélancolie. Dylan Mondegreen a sorti trois albums depuis 2007. Le dernier, véritable petit chef-d'œuvre produit par Ian Catt, est paru en septembre 2012 sur Shelflife Records (USA), Fastcut Records (Japon) et Division Records (Norvège). Du bonheur pour les oreilles et l'âme.
Originaire de Göteborg, en Suède, Sambassadeur s'est formé en 2003. Le groupe tire son nom d'une chanson de Serge Gainsbourg à qui ils ont également rendu hommage en reprenant magnifiquement "La chanson de Prévert" sur leur premier album éponyme. C'est sur ce premier album, disque sublime, que figure "New Moon".
Tous leurs disques ont été édités par le label suédois Labrador Records.
Pipas, duo formé à Londres par Lupe Nuñez-Fernandez et Mark Powell, a été très actif au début des années 2000. Plusieurs albums et singles sont ainsi sortis sur différents labels (Matinée Recordings, Long Lost Cousin Records, Annika Records). Ma préférence va à "A cat escaped", édité en octobre 2002 par Matinée, et dont la conclusion est cette petite perle toute douce et guillerette. Elle me met autant la banane qu'à eux !
C'est en 1985 à Coventry, en Angleterre, que les Primitives ont fait leurs débuts. Extraite de leur premier album, "Lovely" le bien nommé, sorti sur leur propre label (Lazy), la chanson "Crash" est un petit bijou pop d'à peine deux minutes trente. Un tube en puissance. Le single a d'ailleurs atteint en 1988 la cinquième place des Charts britanniques. Dix-huit ans après leur séparation, les Primitives se sont reformés en 2010 pour une tournée en hommage à Steve Dullaghan, l'un des fondateurs du groupe, décédé en 2009. Depuis, ils ont notamment sorti deux disques édités par le label espagnol Elefant Records.
Ultime chanson de l'album "Punkpopgaragemods" du groupe limougeaud Caramel. Le disque est sorti en 1997 sur le label allemand Marsh-Marigold Records. Musique composée à quatre mains au deuxième étage du 2 de la rue Théodore-Bac à Limoges par Fabien Garcia et Guillaume Bassard. Enregistrée pendant l'été 1996 dans le chai du pépé Camus à Champagnac-la-Rivière, sud de la Haute-Vienne, terre de Résistance, Limousin, Occitanie. Paroles et claviers de Mike Innes (Peanut boy, producteur estival, pionnier de l'indie pop, They Go Boom!!). Isabelle Fraisse au chant. Photo de Frédérique Avril.
Ont également participé à cette aventure des amis chers : Stéphane Balanche (cuisinier en chef et batteur métronomique), Denis Pasero (bassiste, chanteur, homme orchestre), Aurélien Bonnet (fanzinologue à lunettes, pourfendeur de fascistes, bordelais), monsieur et madame Camus (alors octogénaires mais plus jeunes d'esprit que beaucoup de jeunes). Ce morceau leur est dédié.
A l'époque où est sorti ce 45 tours sur Sarah Records ("Noah's ark", 1990, Sarah 27), on a pu lire dans les colonnes des Inrockuptibles, alors encore un peu fanzine post-pubère et rebelle mais pas encore pleinement magazine bien pensant, mainstream et auto-proclamé du bon goût, que Brighter ressemblait à une bande, je cite, de "crevettes chétives"... Je passe sur les commentaires qui ornaient alors ce qu'ils osaient appeler une "critique musicale" mais qui n'évoquait nullement la musique. Il valait mieux jadis, comme aujourd'hui, vilipender l'attitude et l'accoutrement que les chansons... C'était l'époque pendant laquelle il faisait bon dénigrer la douce Sarah après l'avoir adulée quelques mois (semaines ?) auparavant... Aucune crédibilité, donc, à l'encontre de quelques scribouillards en mal de reconnaissance, n'ayant jamais approché une guitare hormis celles achetées à prix d'or afin de décorer leurs salons de - déjà - bobos parisiens. En 1990, l'indie pop vivait et se faisait loin des capitales : dans un tout petit appartement de Bristol, à Midsomer Norton, Margate ou Nottingham, dans les faubourgs de Hambourg, à Olympia dans l'état de Washington aux Etats-Unis, à Nagoya au Japon, à Bembibre dans la province du Castilla y León en Espagne, non loin de Melbourne, dans les cités ouvrières de Glasgow, à Clermont-Ferrand, Rennes, Montpellier, Auch, Bordeaux, Montauban, Strasbourg, Marseille, Lille, Brest, Remiremont, Toulouse, Lyon, Grenoble ou même Limoges... Aujourd'hui, comme hier, Brighter et ses héritiers sont des remparts à la culture institutionnalisée. C'est l'essence même de l'indie pop.
BMX Bandits. Un groupe mythique. Qu'ils soient de Bellshill (petite ville écossaise de 30.000 âmes qui a vu naître dans les années 1980 quelques unes des formations les plus influentes de la scène indie pop : The Vaselines, The Soup Dragons, The Boy Hairdressers et Teenage Fanclub... rien que ça) ou de Glasgow, tous sont venus prêter main forte, au fil des années, depuis 1986, à Duglas Stewart, pour que son projet musical persiste encore et encore. Sur cette photo mémorielle, on retrouve ainsi quelques unes des légendes de l'indie pop : de gauche à droite, Norman Blake, Francis Mac Donald, Billy Woods, Duglas Stewart, Jim Mac Culloch, Joe Mac Alinden. Une vraie dream team !
Sortir dix albums en dix ans et se séparer. Tel était l'objectif fixé par Lawrence, le leader de Felt, qui aura atteint un autre but : faire de ce groupe un de ceux qui a bercé la décennie des années 1980 de ses mélodies subtiles et de son romantisme. Bref, un groupe majeur de la décennie. "Rain of crystal spires", extraite de leur sixième album ("Forever breathes the lonely word") paru en 1986 sur Creation Records, m'avait alors retourné comme une crêpe. Chaque nouvelle écoute est comme la première. Un moment aérien pendant lequel plus rien n'a d'importance.
C'était l'époque pendant laquelle la Suède tenait la baraque. De la fin des années 1990 au début des années 2000, l'indie pop avait plongé dans une apathie désormais cyclique. Seuls les labels, fanzines et groupes suédois tenaient bon en attendant un renouveau heureusement depuis effectif. Parmi eux, les excellents Hari and Aino, auteurs de plusieurs singles remarqués sur différents labels et d'un superbe album sur le label péruvien Plastilina Records.
Petite pépite de The Guild League, groupe australien bien trop sous-estimé et emmené par Tali White (ex-The Lucksmiths). "Scientists" est extraite de leur magnifique second album, "Inner north", sorti en 2004 sur Matinée Recordings.
Avec un nom aussi improbable, tiré d'une chanson des B-52's, on n'aurait pas parié un pfennig sur les Allemands de Throw That Beat In The Garbagecan !... Pourtant, durant plus de dix ans, de 1986 à 1997, le groupe formé à Nuremberg a rythmé de sa bonne humeur, avec du très bon et du moins bon, la décennie musicale la plus prolifique pour l'indie pop. Klaus Cornfield (chant et guitare) et sa joyeuse bande (Polli Polunder au chant et à la guitare, Lord Ray à la basse, Iwie Candy XO7 au clavier et au chant, Lotsi Lapislazuli à la flûte et au chant, Alex Sticht à la batterie et au chant, auxquels il convient d'ajouter Olli Kolb à la guitare à partir de 1992) ont ainsi sorti six albums et une foultitude de EP's et de singles qui resteront pour certains de bons gros classiques.
Depuis la séparation de Trembling Blue Stars, fin 2010, c'était malheureusement le silence radio du côté de Bobby Wratten. On se contentait donc de ré-écouter leurs fabuleux disques et ces morceaux qui n'ont pas pris une ride, tel "Idyllwild", paru sur leur avant dernier album, "The last holy writer", sorti au printemps 2007 sur le label espagnol Elefant Records. Et puis quelques jours avant Noël, Bobby Wratten a annoncé qu'il avait un nouveau projet musical : Lightning in a Twilight Hour. Aux dernières nouvelles, il a commencé les enregistrements. Vivement qu'ils arrivent à nos oreilles impatientes !
1984. Quinze ans pour moi. Une année pleine de "premières fois". Premiers émois amoureux. Lycée. Le lycée Gay-Lussac, à Limoges, en classe de première, pour être précis. Premiers disques achetés au magasin Juke Box (aujourd'hui c'est, il me semble, une boutique Orange ou un opticien...), place de la Motte, avec l'argent de poche et les étrennes de Noël. Parmi ces premiers disques, il y avait l'inoubliable album des Lotus Eaters, le troisième LP d'Orange Juice, le sublime "Ocean rain" d'Echo and the Bunnymen et puis ce premier album des Pale Fountains, "Pacific street", qu'un copain du bahut m'avait fait découvrir. Quelques semaines plus tard, on avait voulu faire partager nos découvertes sur les ondes radiophoniques. Alors que nous n'avions que quinze ans, une radio libre nous avait ouvert son antenne pour une émission hebdomadaire consacrée à la pop. Le premier morceau diffusé fut : "(Don't let your love) start a war" des Pale Fountains.
Epicentre de la scène indie pop anglaise dans les années 1980 et 1990, la ville de Bristol a abrité deux des plus grands labels indépendants de tous les temps : Sarah Records et The Subway Organisation. Martin Whitehead, le fondateur de ce dernier, a aussi créé The Flatmates en 1985 avec Kath Beach, Debbie Haynes et Rocker. Le groupe s'est séparé en 1989. Depuis quelques mois, les Flatmates sont de retour avec de nouveaux membres mais avec autant d'énergie.
Le samedi 15 mars prochain, l'ami Fanou alias Skittle Alley sera en concert, à partir de 19h, au bar Le Petit Jourdan alias Le P'tit J, 39, rue du Pont Saint-Etienne à Limoges. A l'issue du concert, on pourra danser sur le set de l'Anorak Team DJ's ! Et c'est gratuit !
Extraite du deuxième album d'Allo Darlin', le justement acclamé "Europe", sorti en 2012, la chanson "The letter" m'a scotché dès la première écoute. Rien ne fait défaut. Une rythmique basse-batterie qui porte une mélodie imparable, la voix et la guitare caressantes d'Elizabeth Morris, et les sublimes arpèges de Paul Rains. Certains jours, comme aujourd'hui, il m'est arrivé de l'écouter plusieurs fois de suite. Avec le même état de béatitude et de plaisir renouvelé.
Originaires
de Barcelone, les Catalans de Doble Pletina ont sorti en 2011 sur
Discos Garibaldi un 45 tours sur lequel figure un véritable tube :
"Música para cerrar les discotecas". Reprise en chœur
par le public à chaque concert, entraînante à souhait avec son refrain
impeccable, elle est capable de vous trotter dans la tête pendant toute
une journée.
Le
groupe se compose de Laura Antolín (chant et basse), Marc Ribera (chant
et guitare), Cati Bestard (batterie), Francina Ribes (ukulele) et Jaume
Cladera (clavier). Doble Pletina a sorti trois singles sur trois labels
espagnols différents (Jabalina Música, Discos de Kirlian et Discos
Garibaldi) et un album ("De lo concreto a lo general"), l'an dernier,
sur Jabalina. On peut également écouter le groupe ici : http://doblepletina.bandcamp.com/
Et on peut chanter avec Doble Pletina :
Y bailamos apoyados, tú en mi y yo en ti
con los dientes apretados intentando sonreir
aunque no sea divertido y nos queramos morir
por la estúpida creencia que no nos podemos ir
hasta que enciendan las luces o que nos hagan salir,
hasta que se haga silencio y no quede nadie aqui.
Y me sorprendo pensando, casi hablando para mi,
que no todo está inventado como se suele decir
que hay un nicho en el mercado
que aún está por exprimir
es la
música para cerrar las discotecas,
algo que bailar si el final se acerca
y que nos permita salir de aqui
música que acabe con todas las fiestas,
que cierre las barras, que abra las puertas
para que podamos ir a dormir.
Y mientras sigo bailando lo empiezo a visualizar
en el momento en el que salga lo tendré que patentar
la base de mi fortuna, mi fórmula magistral
será la
música para cerrar las discotecas,
algo que bailar si el final se acerca
y que nos permita salir de aqui
música que acabe con todas las fiestas,
que cierre las barras, que abra las puertas
para que podamos ir a dormir.
Hormis quelques aspects détestables - qui a dit qu'ils pouvaient parfois être pédants et prétentieux ? -, les quatre tourangeaux de Chelsea ont su, au fil de leurs trois albums sortis au début des années 1990 chez Rosebud, livrer quelques chansons de bonne facture. Il en va de ce "Mauvais perdant", paru sur leur deuxième album ("Tramway"), qui prouve qu'ici, du côté des "gentilles nouilles" de Limoges, on sait être beau joueur.
Deux guitares électriques, deux voix, parfois un piano. C'est dans cette configuration minimaliste que les Softies (duo américain formé par Rose Melberg et Jen Sbragia) ont laissé leur empreinte dans le petit monde de l'indie pop de 1994 à 2000. Durant cette période, elles ont sorti trois albums, trois 45 tours et un 25 centimètres édités soit par K Records, soit par Slumberland Records. Une marque de fabrique certes ascétique mais qui a su largement séduire grâce à la sensibilité et le côté souvent mélancolique de leurs chansons. Après la séparation du groupe, Rose Melberg a continué sa carrière musicale en solo, dans une veine similaire au son des Softies. Pour sa part, Jen Sbragia a renoué avec le côté pop-punk en intégrant All Girl Summer Fun Band.
Créé en 1989 à Dublin, en Irlande, Brian était d'abord un duo composé de Ken Sweeney et de Niall Austin. Après deux singles, Ken Sweeney s'est retrouvé seul à bord en 1991 et a sorti l'année suivante l'album "Understand", sur Setanta Records. Un disque parfait dont il est difficile d'extraire une chanson. "Big green eyes","You don't want a boyfriend", "A million miles", "You can't call home", "Don't leave me behind"... sont autant de perles que "Understand" qui ouvre ce disque qui n'a pas pris une ride. Plus de vingt ans après, c'est avec le même plaisir renouvelé que l'on écoute toujours Brian. Il en sera sans doute de même dans deux décennies.
En 1994, le label Marsh-Marigold Records repère le talentueux Busch, groupe allemand originaire de Trier (Trèves pour les francophones). Groupe ? Pas tout à fait alors puisque Mika Kreuder est seul aux commandes. Ce n'est que quelques années plus tard qu'il s'entourera d'un véritable groupe notamment pour les besoins de la scène. En attendant, Busch sortira deux superbes disques sur Marsh-Marigold Records : "Entsetzlich" (premier album en 1996) et le parfait EP éponyme édité en 1994 sur lequel figure "Honigdiebe".
Sorti début 1996 sur le label français Rosebud, "Grand public", le troisième album des Little Rabbits, avait été enregistré quelques mois plus tôt à Tucson, en Arizona. Fini le cadre bucolique du bocage vendéen, les élans poppys des premières cassettes autoproduites, les reprises des Go-Betweens et des Housemartins, le disque marquait, comme son titre semble le suggérer, un tournant certain dans la carrière de ce qui restera comme l'un des meilleurs groupes indie pop français. En témoigne sur cet opus, la concise "In my coffin" qui rappelle les débuts des Little Rabbits. Le son un poil plus rêche mais pas désagréable en sus.
Un bon gros classique. Pour la petite histoire, et pour ceux qui auraient été sur Mars, sur la Lune ou je ne sais où depuis l'époque, "If you need someone" est sortie en janvier 1990 sur le Sarah numéro 24 "The autumn store part one". Le 45 tours comprenait en face B le non moins excellent "The world to me".
Caspar Bock Sørensen, bassiste de Northern Portrait, mène également une
double vie musicale. Avec Anders Reuter, il officie en effet aussi au
sein de Champagne Riot (http://www.champagneriot.com/), pensionnaire, comme Northern Portrait, du label américain Matinée Recordings (http://matineerecordings.com/).
Silencieux depuis trois ans, le duo danois a annoncé il y a quelques
semaines son retour. Gageons que ce cru 2014 de Champagne Riot soit
aussi bon que l'ancien millésime.
Les membres de l'excellent groupe sévillan laissent entrevoir quelques uns de leurs disques préférés. Cette chanson de Sundae est quant à elle parue en 2012 sur un split 45 tours édité par plusieurs labels espagnols : Discos de Kirlian, Federacíon de Universos Pop, Discos de Paseo et Snap! Clap! Records.
"You got me wrong" est sortie sur "Grown-ups", le premier album (édité par le label américain Slumberland Records) de The Lodger, groupe originaire de Leeds en Angleterre. Difficile ici de ne pas penser aux Housemartins mais la comparaison s'arrête là tant The Lodger n'a cessé de nous surprendre au fil des trois albums sortis entre 2006 et 2010.
C'est à Reykjavik, en Islande, que le groupe Dýrðin (prononcez Dyrdin) a été fondé en 1994 par Einar (guitare), Magnús (basse) et Doddi (batterie). D'emblée, Dýrðin a été de lui-même associé à la scène twee pop, avec un petit côté punk revendiqué, ses membres étant de grands fans de Talulah Gosh, le nom du groupe pouvant en outre être traduit en anglais par Heavenly, en hommage au groupe éponyme. Après quelques années pendant lesquelles la formation islandaise a pratiqué divers changements internes et quelques longues pauses, elle s'est stabilisée en 2004 avec, autour de deux de ses membres fondateurs (Einar Hreiðarsson et Magnús Axelsson, toujours à la guitare et à la basse), Hafdís Hreiðarsdóttir au chant, Kolbrún Karlsdóttir au clavier et Þórarinn Kristánsson à la batterie. Le premier album du groupe est sorti en octobre 2006 sur le label américain Skipping Stones Records ce qui a permis à Dýrðin de sortir tant physiquement (avec quelques concerts aux Etats-Unis et en Angleterre) que musicalement d'Islande. Autoproduit, le deuxième album de Dýrðin, "Gull og vitleysa", est sorti en novembre 2012. Dépassant très rarement les trois minutes, leurs chansons rapides et énergiques, la plupart du temps écrites dans leur langue natale, sont ici vivement recommandées !
La sublime chanson "Blue light", sur l'album "Lyceum" (format 25 cm, 10"). Celui-ci est sorti en 1989 sur Sarah Records (référence Sarah 401). C'était le premier album des Orchids mais aussi le tout premier album sorti par Sarah Records. Un disque magnifique où figuraient également les chansons : "It's only obvious", "A place called home", "Caveman", "York song", "Carrole-Anne", "Hold on" et "If you can't find love".
Formé début 2011, Catnaps (auparavant connu sous le nom de When I Was 12) était un groupe indie pop de Philadelphie, aux Etats-Unis, initialement composé de Caroline Haynes, Adrianne Gold, Dan Houwen et Ryan Heupler. Ils seront ensuite rejoints par Christian Bark et Ben Walls. Après avoir sorti plusieurs disques et fait de nombreux concerts, ce combo très twee s'est séparé à l'issue d'un concert d'adieu, le 19 juin 2013. Plusieurs de ses membres ont depuis poursuivi leurs aventures musicales au sein d'autres groupes comme Tender Vision ou The Only Ghost In Town.
Déjà passé à la moulinette du format papier d'Anorak City, Fanou,
l'indie pop star de Limoges, alias Skittle Alley, se prête une nouvelle
fois au jeu de mes questions insipides. L'élégance et la beauté de ses
chansons ont su ces dernières années dépasser le cadre feutré de la
place Etienne-Pinchaud, des inoubliables soirées "Passons au salon" de
l'allée Corot au Palais-sur-Vienne, de l'atmosphère particulière du
quartier Montmailler, pour charmer un auditoire qui s'étend désormais
des Etats-Unis à l'Indonésie en passant par l'Angleterre, l'Italie, la
Suède, l'Espagne et nombre d'autres pays. Rencontre avec mon ami Fanou.
- Pour ceux qui ne te connaissent pas encore, peux-tu te présenter ?
Je
m'appelle Stéphane aka Fanou. Je suis natif de Toulouse et je me suis
expatrié à Limoges il y de ça seize ans. Je suis également bassiste dans
le groupe Doggy et fais partie du label Anorak Records.
- Avant de jouer dans Skittle Alley, tu as joué dans plusieurs groupes et mené des projets en solo. Peux-tu nous en parler ?
Tout
à commencé à Montauban. Nous avons crée un groupe (Caitlin) avec deux
amis. Par la suite, j'ai continué avec une de ces personnes pour un
nouveau projet qui s'appelait Blooming Park pour quelques concerts et
ensuite j'ai continué ma route tout seul en tant que Skittle Alley
depuis 2004.
- Tu évoques souvent Brighter dans tes principales influences. Que représente pour toi ce groupe ?
Brighter
est pour moi l'esprit de la pop comme je l'entends. C'est à dire : de
la mélodie, des sons clairs, quelques séries d'accords qui tournent en
boucles, de la sensibilité, les voix qui sont très belles et bien
évidemment de la mélancolie. Cette formule est le côté pop que j'aime et
que j'essaie de faire passer dans mes chansons.
- Quels sont les autres groupes du passé que tu apprécies particulièrement ?
The
Field Mice, évidemment, le groupe indiepop par excellence, tout y est !
Another Sunny Day aussi, avec des mélodies magnifiques et un musicien
très doué.
- Et en ce moment, qu'est ce qui te fait battre la mesure ?
A
vrai dire, je reste quand même axé sur l'époque Sarah Records, mais en
ce moment j'aime énormément The Proctors, Northern Portrait et Peru.
- 2013 a été une année productive pour toi. Peux-tu nous rappeler ce qui s'est passé ?
Oui
en effet ce fut une année assez productive avec une très belle
rencontre, pas physique pour l'instant, mais à distance, avec Richard
Earls (https://www.facebook.com/OlderWiserHarder?ref=ts&fref=ts),
un poète très talentueux qui s'est joint à moi pour écrire mes textes.
C'est une très bonne collaboration. Ensuite, un des évènements majeurs
de cette année fut la sortie de mon EP "The memory of a smile" sur le
label Dufflecoat Records (UK) dont la pochette a été réalisée par,
encore une fois, une personne très talentueuse du nom de Ray Kimura (http://www.facebook.com/RayKimuraPaintings), illustratrice japonaise. Ont suivi quelques autoproductions sur mon
Bancamp, une compilation regroupant des chansons sorties sur différents
labels, des inédites, et un EP "For a day".
- 2014 s'annonce aussi riche, il y a tout d'abord des disques à venir. Peux-tu nous en dire plus sur ces sorties ?
Cette
année part sur les chapeaux de roues. Un disque sortira ce mois de
janvier sur le label Anorak Records. Cet EP s'appelle "The words she had
to say". Il comporte cinq nouvelles chansons. Va suivre un split 45
tours avec le groupe toulousain The Tomatometers. La chanson qui
figurera dessus s'appelle "I must confess". Ce disque est une
coproduction entre deux labels qui sont Dufflecoat Records et Jigsaw.
- Et il y aussi des concerts qui se préparent avec une nouvelle formation autour de toi. Où, quand et avec qui ? Dis nous tout !
Tout
d'abord, je suis vraiment content de pouvoir proposer mes chansons au
public avec un vrai groupe. Je vous fais une explication rapide. Au
départ, j'étais seul. Puis, Guillaume (Doggy et Anorak Records) m'a
rejoint. Nous avons fait quelques concerts ensemble en version plutôt
acoustique. Par la suite, j'ai proposé "aux garçons" qui jouent avec
nous dans Doggy à savoir Stéphane B. (à la batterie) et Pierre E. (à la
basse et au clavier) de nous rejoindre (PS: je garde leur anonymat pour
qu'ils ne soient pas harcelés par des groupies). En ce qui concerne les
concerts, nous avons prévu de jouer au mois de mars au P'tit J, un bar
de Limoges. Ce sera notre baptême du feu en tant que groupe et va venir
ensuite une date qui est bien plus importante à l'occasion du Birmingham
Popfest du 25 au 27 avril, à Birmingham, en Angleterre, donc.
-
L'an passé, tu as aussi fait un DJ set lors du Madrid Popfest. Une
expérience à renouveler ? Aura-t-on la chance de te revoir et de
t'entendre mixer à l'avenir ?
Oui, l'an dernier avec
toi même, nous avons été invités à mixer au Madrid Popfest. Nous nous
sommes amusés comme des gamins et OUI je souhaite bien renouveler cette
expérience. Je compte bien que l'occasion se représentera pas plus tard
que lors de notre concert au P'tit J, à Limoges, où nous ferons
probablement un DJ set avec l'Anorak Team Dj's !
- Le mot de la fin...
Je
remercie Anorak City pour cette interview à laquelle j'ai pris du
plaisir à répondre. J'espère que les gens continueront à apprécier ma
musique. Ils peuvent même acheter les disques ; j'en serais encore plus
ravi. Et juste dire une dernière chose : l'indie pop est éternelle !