jeudi 19 novembre 2015

La chanson du jour : Unrest - Make Out Club



Paris est en sang. Pour l'Histoire. Mon PC a crashé pour la petite histoire. Maintenant qu'il est réparé et que Paris panse ses plaies, tout cela me donne envie de danser sur cette chanson d'Unrest qui résonne comme un hymne à l'insouciance depuis une soirée passée à Hambourg après une Marsh-Marigold Christmas Party. Il y a de cela fort longtemps.

vendredi 2 octobre 2015

lundi 14 septembre 2015

La chanson du jour : Pavement - Range life


Pavement. Juste parce que nul n'en parle dans les "blogs indie pop". Parce que le snobisme ne sait reconnaître le génie. Parce que la plupart de ceux qui se réclament de cette scène étaient ailleurs, n'étaient pas nés, n'étaient rien à l'époque. Parce que Pavement c'était foutrement bien. Parce que Pavement était bien plus indie pop que nombre de groupes indie pop aujourd'hui autoproclamés. Parce que j'en avais juste envie.


mardi 11 août 2015

La chanson du jour : They Go Boom !! - Candy

 
Quoi de mieux pour terminer cette petite série de groupes avec des "points d'exclamation dans le nom" que de finir avec le meilleur d'entre eux : They Go Boom !!
Extraite de l'album "Grande vitesse", sorti sur le label espagnol Siesta Records, voici la chanson "Candy".
Que dire de plus... Que c'est avec des "trémolos dans le clavier" que je publie cette chanson puisque j'ai eu la chance à l'époque d'assister à l'enregistrement de ce magnifique album.


lundi 10 août 2015

La chanson du jour : Po ! - Sunday never comes around


Pour aujourd'hui, juste un grand classique de l'indie pop. Le fabuleux "Sunday never comes around" du groupe Po ! formé à Leicester, Angleterre, en 1987 par Ruth Miller, Julian Glover et Mark Fuccio. Ruth était aussi à l'origine d'un magnifique label, Rutland Records, qui a fait les beaux jours de l'indie pop à la fin des années 1980 et dans les années 1990 avec notamment des cassettes (oui, vous avez bien lu, des cassettes !) dupliquées, avec des jaquettes photocopiées, qui regorgeaient de merveilles malheureusement aujourd'hui oubliées. On en reparlera ici ou ailleurs un de ces jours.


dimanche 9 août 2015

La chanson du jour : Finnmark ! - Can't go on


Le Finnmark est un comté norvégien situé tout en haut,  - oui tout là haut, bien au nord, non vous n'y êtes pas encore... Encore plus au nord ! (voir sur la carte en annexe *) - mais aussi un groupe de Leeds, ville située bien plus au nord elle aussi de Limoges. Finnmark!, avec un point d'exclamation, avoue adorer la Scandinavie. "Etonnant, non ?!", comme ce serait exclamer notre cher Pierre Desproges. Pas tant que ça quand on les écoute car il résonne chez eux un petit côté Tables (groupe norvégien pour ceux qui l'ignorerait encore) pas du tout désagréable. Quoique tout cela pourrait nous renvoyer aussi vers les Bartlebees, à Münich (là aussi bien plus au nord de Limoges). Ceci dit, au-delà de ces considérations bassement géographiques, Finnmark! sonne de la belle indie-pop comme on aimerait en entendre ici et partout.



* Ici la carte de la Norvège avec le Finnmark en vert fluo.


samedi 8 août 2015

La chanson du jour : The Hi-Life Companion - Sabatini


Quand on a l'impression d'entendre les Bats et James Dean Driving Experience réunis dans un même groupe, c'est le bonheur ! Né notamment des cendres des fabuleux Mayfields (souvenez-vous du magnifique "Deeper than the ocean" sorti sur le Bus Stop Label à la fin des années 80), The Hi-Life Companion parvient aisément - expérience oblige - à ressusciter cette époque dorée. Alors, comme le "Stefan Edberg" de Doggy, ce "Sabatini" résonne comme un trois sets gagnant.


vendredi 7 août 2015

La chanson du jour : The Luxembourg Signal - We go on


Il semble parfois que l'indie pop se tarisse. Et puis non, comme une source infinie, elle se régénère. La preuve avec The Luxembourg Signal, où l'on retrouve - enfin ! -  Beth Arzy (Aberdeen, Trembling Blue Stars) au chant, pour une véritable pépite. Milédiou quo fai dau be (comme on dit en Occitanie) !


vendredi 20 mars 2015

From Bristol to Limoges with love


Qu'on se le dise ! Le Pop & Merguez 2015 sera mémorable ou ne sera pas. Quoi qu'il en soit, et peu importe, vu que l'on fait comme on peut avec nos maigres moyens - vous avez dit do it yourself ?, vous pouvez le dire - nous ne serons pas peu fiers d'accueillir Paul Tierney aka Lonely Tourist en la désormais mythique salle Grant McLennan de Saint-Jean-Ligoure. Lonely Tourist, c'est qui, c'est quoi ? Imaginez un concentré musical de Lloyd Cole, de Billy Bragg et de Joe Strummer... Vous voyez ? Non ? Alors rendez-vous le 11 juillet pour enfin comprendre.


lundi 16 mars 2015

Somewhere Underwater de retour au pays de l'arbre et de l'eau



A Limoges, on n'a pas seulement la porcelaine, le basket-ball, la frairie des Petites Ventres, Doggy, Skittle Alley et la plus belle gare du monde. On a aussi Julien Agot qui avait fondé ici l'excellent groupe Drownsoda. Expatrié en Allemagne, il s'est sur place entouré de plusieurs acolytes pour monter Somewhere Underwater, un groupe qui mêle à merveille la noisy et l'indie pop mélodique. Une sorte d'alchimie parfaite entre New Order et Slowdive. Sans toutefois tomber dans le piège du plagiat. Car Julien a le sens inné des belles choses et sait puiser dans ses influences pour n'en retenir que le meilleur et créer son identité si attachante. Du pur plaisir ici partagé. Et que l'on pourra également partager le 11 juillet prochain puisque Julien et sa bande seront de retour en Limousin, le pays de l'arbre et de l'eau, pour le festival Pop & Merguez !

- Salut Julien, qui es-tu pour ceux qui ne te connaissent pas et peux-tu présenter ton groupe Somewhere Underwater ?

Salut Fabien, tout d'abord merci pour l’interview et l'attention ! Somewhere Underwater est un projet solo que j'ai commencé il y a environ trois ans lorsque je me suis expatrié en Deutschland. J'écris et compose tout dans mon appartement de manière assez "lo-fi". J'ai ensuite rencontré - à Münich où j'habite - des gens formidables motivés à l'idée de m'aider. Du coup, sur scène, quatre amis sont avec moi : Mattheus à la batterie, Jessy au synthé, Thomas à la basse et Wolfgang à la guitare.

- Quel a été ton premier contact avec la musique ? Qu'est-ce qui t'a amené à en jouer ?


Quand j'avais 10 ans, j'étais hyper influencé par tout ce que faisait l'une de mes grandes cousines. Elle était fan des Cure, portait des tee-shirts avec la face de Robert Smith... Donc un jour, je lui ai  emprunté/ou piqué la cassette The Cure "Show" ; ça devait être en 1993 et là ça a été ma grosse, grosse, première révélation ! Cette débauche d'émotion triste et joyeuse à la foi m'a tout de suite bouleversé... J'allais  à l'école avec mes cartes postales de The Cure et mes amis trouvaient ça bizarre. Ensuite, évidement, Nirvana et toute cette vague grunge-punk rock sont arrivés et là deuxième choc en voyant Dave Grohl taper comme un sourd sur une batterie ! J'ai décidé de faire de même. Voilà en gros mes premiers contacts avec la musique.

- Quelles sont tes principales influences, tes goûts musicaux, littéraires, artistiques ?

Mes influences sont très variées ; ça va de New Order à Slowdive, de Etienne Daho période "Pop satori" à Pavement, de The Wake et Blueboy, en passant par Weezer (période "blue album")... Je suis aussi très, très attentif au groupe The Radio Dept. Je les suis depuis leur album "Lesser matters". Je les apprécie vraiment tant musicalement que dans leurs attitudes. Artistiquement, j'adore aussi David Hockney, ses peintures relatant la nature, les différents espaces aquatiques. Cela peut être aussi une source d'influence.

- Tu as fait partie de Drownsoda quand tu étais à Limoges. Peux-tu m'en dire plus sur ce groupe ? Et ensuite, que s'est-il passé après Drownsoda ?

Drownsoda était aussi un projet solo que je partageais avec l'un de mes meilleurs amis, Jérôme. Géographiquement, nos routes se sont séparées. Lui est parti à Paris et moi à Münich. Du coup, c'était un peu compliqué de continuer. J'ai donc décidé de changer le nom du projet mais finalement Somewhere Underwater est juste la suite - avec un peu plus de guitare - logique de Drownsoda.

- Tu es maintenant en Allemagne, comment est la scène musicale là-bas ?

Je dirais qu'elle est assez similaire à la scène musicale en France. Tu as d'un côté une scène très indé avec des groupes qui tournent bien comme Fenster ou Die Nerven et d'un autre de jeunes groupes qui émergent et sont directement exposés à la grosse industrie... Après, toujours en comparant avec la France, j'ai l’impression que pour les petits groupes encore inconnus il y a quand même de la place et plus d'endroits adaptés. Ici, les organisateurs ont l’air un peu plus "open".

- Somewhere Underwater vient de sortir un disque. Satisfait ?

Oui ! Je viens de sortir le premier EP single en 45 tours et je suis bien content du résultat. J'ai passé un super moment à Berlin en studio et j'ai eu la chance de collaborer avec des gens en or là-bas. Super souvenir ! J’espère y revenir au plus vite avec la même équipe pour un long format.

- Quelle chanson du passé aurais-tu aimée écrire et pourquoi ?

Ah, c'est dur de ne pouvoir qu'en choisir qu'une ! Peut-être Weezer "The world has turned and left me here"... Chanson simple au premier abord mais qui monte en puissance et en émotion. Paroles nostalgiques, power pop triste de grande classe... Sinon, The Wake "Pale spectre", quel tube ! Le morceau pop parfait qui me met d'attaque quelles que soient les circonstances !

- Jouez-vous souvent sur scène ? Est-ce que pour vous les concerts sont importants ? Y a-t-il un concert qui te reste plus particulièrement en mémoire ?

Disons qu'on commence juste à goûter à la scène. On a du faire 4-5 concerts pour l'instant. Mais oui, aller jouer le plus possible partout, quelles que soient les conditions, est pour nous vraiment important. Notre dernier concert à Münich pour la sortie du single reste un super souvenir. Tous nos amis du coin étaient là et on a partagé l'affiche avec un groupe de très bons amis (CNGRTS). Donc c'était la bonne ambiance quoi !

- Quel est le meilleur compliment que tu aies lu ou entendu au sujet de Somewhere Underwater ? Et la pire critique ?

Bon, pour l'instant le EP vient juste de sortir mais on a déjà eu quelques bons échos. Quelqu'un d'un blog présente "Spring kills my energy" comme la bande son idéale pour l'arrivée des beaux jours... Moi, ça me convient ! Sinon pas de mauvaises critiques à ce stade mais pas de souci, ça devrait arriver bientôt !

- Hormis la musique, quelles sont les choses que tu préfères ? Et que tu détestes ?

A part la musique, j'aime voyager, aller découvrir de nouveaux endroits. En étant à Münich, ça t'offre la chance de découvrir des endroits sympas aux alentours comme des lacs incroyables en Autriche, des villages old school paumés dans les montagnes italiennes ou des pays comme la Croatie. Magnifique !

- Des projets pour Somewhere Underwater ?

On va continuer tranquillement la promo du EP, essayer de jouer de plus en plus. Et je peaufine les derniers morceaux du premier album déjà écrit que j’espère pouvoir aller enregistrer bientôt...

jeudi 12 mars 2015

Welcome back !!!


Ils seront de retour à Saint-Jean-Ligoure à l'occasion du festival Pop & Merguez 2015 ! The Wendy Darlings, plus alertes que jamais, seront en effet de nouveau des nôtres pour remettre le feu à la scène du Limoges Popfest. "Tell me why" ??? Réponse in vivo le samedi 11 juillet !

lundi 26 janvier 2015

Καλό ταξίδι !


Je m'en cogne que Demis Roussos soit mort. Je lui souhaite de passer le
Styx (Στύξ / Stúx, du verbe στυγέω / stugéô, « détester, haïr »),
l'Achéron (en grec ancien : Αχέρων), le Cocyte (en grec ancien Κωκυτός /
Kôkytós, « qui naît des larmes ») et le Phlégéthon (en grec ancien
Φλεγέθων / Phlegéthôn, « le flamboyant ») sans encombre. Voilà, c'était
juste pour dire ça. Bon voyage et bonne nuit !

mardi 13 janvier 2015

La chanson du jour : Lovejoy - Getting away with it all


Ces jours-ci, une comète, baptisée Lovejoy du nom d'un Australien qui l'a découverte l'été dernier, passe pas très loin (plus de 76 millions de kilomètres pour être précis) de chez nous... Elle devrait revenir dans 8.000 ans.
Lovejoy, autre comète, est passée par ici il y a quelques années. Plus près (à Brighton, en Angleterre pour être précis). Ainsi, on a pu identifier les éléments qui la composait : Richard Preece qui pour l'occasion avait fait fusion avec deux anciens membres de Blueboy (Keith Girdler et Paul Stewart) et Ally Board.
Dans 8.000 ans, vous, moi et les autres ne seront plus là pour revoir la comète Lovejoy. Mais, grâce à Matinée, nous pouvons apprécier ce Lovejoy que nous avons ici, et maintenant.